Traditionnellement, Djaa était joué sans instruments mais en tapant dans les mains, avec un chant.

Au fur et à mesure des années, il est devenu un rythme de séduction joué et dansé pendant les fêtes de jeunes adolescents. Les participants forment un cercle, d'un côté les jeunes hommes, de l'autre, les jeunes filles. Les hommes mènent la danse et possèdent une écharpe, symbole de l'amour ou de l'amitié, lorsque l'envie lui prends, il saute au milieu du cercle et danse un court solo. Ensuite, il dépose l'écharpe autour du cou d'une jeune fille, qui à son tour, danse un court solo, et choisit un autre jeune homme.

Cette tradition permets aux jeunes de se rencontrer et de faire connaissance.

Djaa peut être également joué la veille d'un mariage, en guise "d'enterrement de vie de jeune fille", soirée appelée : "Djaalaban", littéralement : "La dernière danse de l'enfance".

Point musical :

La mélodie des dununs de Djaa 2 sont un exemple parfait de questions réponses entre le sangban et le dunumba.